Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier (CSMOAF)
Du pain sur la planche pour le comité sectoriel
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier (CSMOAF) a récemment présenté son plan d’action 2014-2015 qui contient cinq grandes orientations.
Photo: archives LMF
22 Mai. 2014
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier (CSMOAF) a récemment présenté son plan d’action 2014-2015 qui contient cinq grandes orientations. Pour en savoir un peu plus sur les projets du regroupement, Le Monde Forestier s’est entretenu avec l’adjointe à la direction du CSMOAF, Christine Bouliane.
Louis-Antoine Lemire
CHRISTINE BOULIANE mentionne que les deux premières orientations sont d’assurer la représen- tativité du secteur lors d’assemblées publiques et générales au sein du conseil d’administration du comité exécutif et au niveau des autres instances du comité sectoriel de main-d’œuvre dans son secteur. La deuxième orientation est de développer le partenariat et la concertation entre les partenaires au seins des structures du comité sectoriel de main-d’œuvre. Malgré le fait que ces orientations soient importantes, Mme Bouliane reconnaît qu’elles ne sont pas au cœur des projets et des activités du CSMOAF.
Concret
Une troisième orientation consiste à contribuer au développement, à la reconnaissance et à la pleine utilisation des compétences de la main-d’œuvre. L’adjointe à la direction explique aussi qu’il y a toujours des activités régulières qui reviennent année après année, comme la promotion de la forma-tion continue. En ce sens, une liste des formations disponibles est mise à jour. Également, il y a toujours des formations de compagnons pour les abatteurs manuels et les débroussailleurs qui sont offertes aux entreprises. De plus, le comité tente de répondre aux demandes diverses des compagnies qui ne sont pas nécessairement connues en début d’année. « Il faut coordonner les demandes qui proviennent de la reconnaissance de la compétence de la main-d’œuvre», dit Mme Bouliane.
Elle rappelle que le CSMOAF a des normes professionnelles établies, qui ont comme objectif de définir les compétences pour chaque corps de métier, dans l’optique d’offrir un support aux entreprises, en ce qui a trait au programme d’apprentissage en milieu de travail, qui est géré par Emploi Québec. «La promotion du programme d’apprentissage ainsi que la promotion de la reconnaissance de la main- d’œuvre font partie de nos activités récurrentes. Il y a également des projets plus ponctuels où le CSMOAF offre des ateliers de perfectionnement pour les travailleurs qui ont un certificat de qualifications professionnelles.»D’ailleurs des ateliers sont donnés au mois de mai.
Pour ce qui est de l’orientation quatre, son mandat est de contribuer au renforcement et à l’amélioration des pratiques en gestion des res-sources humaines dans les entreprises. Pour ce faire, les différents postes de gestionnaires au sein des entreprises seront analysés afin d’en faire ressortir les besoins en formation de gestion des ressources humaines, puis d’identifier des formations pouvant répondre à ces besoins.
Finalement, l’orientation cinq vise à contribuer à l’enrichissement de la connaissance du marché du travail par la collecte et la diffusion de l’information stratégique sur les secteurs afin de mieux anticiper les demandes des secteurs et de prévoir leur évolution. En lien avec cette orientation, le CSMOAF va entreprendre un diagnostic sectoriel auquel les comités sectoriels doivent répondre. Ce diagnostic est une étude complète du secteur pour recueillir des données actuelles en lien avec la main-d’œuvre forestière pour faire le point sur les enjeux et les défis.
Comme chaque année, un cadre est défini par la politique d’intervention sectorielle qui est chapeautée par la Commission des partenaires du travail, qui est l’organisme qui finance le regroupement. Donc, il faut respecter certaines grandes lignes. «Le di-agnostic du secteur est intéressant à faire, car ça nous permet de faire le point sur la situation actuelle. C’est bon de savoir ce qui fonctionne ou non. Cela nous permet de savoir comment nous allons nous aligner dans le futur pour diriger le secteur», pense l’adjointe à la direction.
Mûrir
De façon générale, Mme Bouliane constate qu’il y a certains dossiers dans le plan d’action qui sont plus des ébauches de réflexion. À titre d’exemple, elle parle du plan d’action et de la pertinence de développer les bases d’un nouveau programme de subvention pour les métiers mécanisés dans le but d’intégrer la relève dans ce type de métiers. «Ces travailleurs doivent œuvrer avec de la machinerie qui coûte cher. Parfois, les entreprises sont hésitantes à mettre des recrues sur les machines, car cela peut amener des bris importants. Il faut s’asseoir ensemble pour savoir comment pourrait-on les aider», de dire Christiane Bouliane.
Dans la même veine, le CSMOAF désire trouver un mécanisme qui permettrait de déterminer le seuil acceptable de conditions de travail pour le libre marché des travaux sylvicoles. Également, dans les projets «matière à réflexion», il y a la réalisation d’une étude sur l’impact des appels d’offres pour les conditions de travail. En guise de conclusion, Mme Bouliane souligne qu’au cours de la prochaine année, il y aura une tournée promotionnelle dans différentes régions du Québec. Pour ce faire, deux coordonnatrices iront rencontrer des entreprises et des gens d’Emploi Québec, pour discuter des normes professionnelles et de l’apprentissage en milieu de travail.
Du pain sur la planche pour le comité sectoriel

Le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier (CSMOAF) a récemment présenté son plan d’action 2014-2015 qui contient cinq grandes orientations.
Photo: archives LMF
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier (CSMOAF) a récemment présenté son plan d’action 2014-2015 qui contient cinq grandes orientations. Pour en savoir un peu plus sur les projets du regroupement, Le Monde Forestier s’est entretenu avec l’adjointe à la direction du CSMOAF, Christine Bouliane.
Louis-Antoine LemireCHRISTINE BOULIANE mentionne que les deux premières orientations sont d’assurer la représen- tativité du secteur lors d’assemblées publiques et générales au sein du conseil d’administration du comité exécutif et au niveau des autres instances du comité sectoriel de main-d’œuvre dans son secteur. La deuxième orientation est de développer le partenariat et la concertation entre les partenaires au seins des structures du comité sectoriel de main-d’œuvre. Malgré le fait que ces orientations soient importantes, Mme Bouliane reconnaît qu’elles ne sont pas au cœur des projets et des activités du CSMOAF.
Concret
Une troisième orientation consiste à contribuer au développement, à la reconnaissance et à la pleine utilisation des compétences de la main-d’œuvre. L’adjointe à la direction explique aussi qu’il y a toujours des activités régulières qui reviennent année après année, comme la promotion de la forma-tion continue. En ce sens, une liste des formations disponibles est mise à jour. Également, il y a toujours des formations de compagnons pour les abatteurs manuels et les débroussailleurs qui sont offertes aux entreprises. De plus, le comité tente de répondre aux demandes diverses des compagnies qui ne sont pas nécessairement connues en début d’année. « Il faut coordonner les demandes qui proviennent de la reconnaissance de la compétence de la main-d’œuvre», dit Mme Bouliane.
Elle rappelle que le CSMOAF a des normes professionnelles établies, qui ont comme objectif de définir les compétences pour chaque corps de métier, dans l’optique d’offrir un support aux entreprises, en ce qui a trait au programme d’apprentissage en milieu de travail, qui est géré par Emploi Québec. «La promotion du programme d’apprentissage ainsi que la promotion de la reconnaissance de la main- d’œuvre font partie de nos activités récurrentes. Il y a également des projets plus ponctuels où le CSMOAF offre des ateliers de perfectionnement pour les travailleurs qui ont un certificat de qualifications professionnelles.»D’ailleurs des ateliers sont donnés au mois de mai.
Pour ce qui est de l’orientation quatre, son mandat est de contribuer au renforcement et à l’amélioration des pratiques en gestion des res-sources humaines dans les entreprises. Pour ce faire, les différents postes de gestionnaires au sein des entreprises seront analysés afin d’en faire ressortir les besoins en formation de gestion des ressources humaines, puis d’identifier des formations pouvant répondre à ces besoins.
Finalement, l’orientation cinq vise à contribuer à l’enrichissement de la connaissance du marché du travail par la collecte et la diffusion de l’information stratégique sur les secteurs afin de mieux anticiper les demandes des secteurs et de prévoir leur évolution. En lien avec cette orientation, le CSMOAF va entreprendre un diagnostic sectoriel auquel les comités sectoriels doivent répondre. Ce diagnostic est une étude complète du secteur pour recueillir des données actuelles en lien avec la main-d’œuvre forestière pour faire le point sur les enjeux et les défis.
Comme chaque année, un cadre est défini par la politique d’intervention sectorielle qui est chapeautée par la Commission des partenaires du travail, qui est l’organisme qui finance le regroupement. Donc, il faut respecter certaines grandes lignes. «Le di-agnostic du secteur est intéressant à faire, car ça nous permet de faire le point sur la situation actuelle. C’est bon de savoir ce qui fonctionne ou non. Cela nous permet de savoir comment nous allons nous aligner dans le futur pour diriger le secteur», pense l’adjointe à la direction.
Mûrir
De façon générale, Mme Bouliane constate qu’il y a certains dossiers dans le plan d’action qui sont plus des ébauches de réflexion. À titre d’exemple, elle parle du plan d’action et de la pertinence de développer les bases d’un nouveau programme de subvention pour les métiers mécanisés dans le but d’intégrer la relève dans ce type de métiers. «Ces travailleurs doivent œuvrer avec de la machinerie qui coûte cher. Parfois, les entreprises sont hésitantes à mettre des recrues sur les machines, car cela peut amener des bris importants. Il faut s’asseoir ensemble pour savoir comment pourrait-on les aider», de dire Christiane Bouliane.
Dans la même veine, le CSMOAF désire trouver un mécanisme qui permettrait de déterminer le seuil acceptable de conditions de travail pour le libre marché des travaux sylvicoles. Également, dans les projets «matière à réflexion», il y a la réalisation d’une étude sur l’impact des appels d’offres pour les conditions de travail. En guise de conclusion, Mme Bouliane souligne qu’au cours de la prochaine année, il y aura une tournée promotionnelle dans différentes régions du Québec. Pour ce faire, deux coordonnatrices iront rencontrer des entreprises et des gens d’Emploi Québec, pour discuter des normes professionnelles et de l’apprentissage en milieu de travail.