Des conseillers passionnés et passionnants

Les conseillers en santé et sécurité de l’Association de la santé et de la sécurité des industries de la forêt du Québec (ASSIFQ), se promènent dans les différentes entreprises forestières du Québec. Le Monde Forestier vous présente trois d’entre eux: Gino Madon, Gérald Larouche et Wilson Appleby.

Les conseillers en santé et sécurité de l’Association de la santé et de la sécurité des industries de la forêt du Québec (ASSIFQ), se promènent dans les différentes entreprises forestières du Québec. Le Monde Forestier vous présente trois d’entre eux: Gino Madon, Gérald Larouche et Wilson Appleby.

Photos: courtoisie

31 Mai. 2012
Mélanie Grenier

Les conseillers en santé et sécurité de l’Association de la santé et de la sécurité des industries de la forêt du Québec (ASSIFQ), se promènent dans les différentes entreprises forestières du Québec. Armés de leurs connaissances et de leurs expériences, ils partagent leur savoir-faire dans l’objectif de rendre les travaux forestiers plus sécuritaires pour tout le monde. Le Monde Forestier vous présente trois d’entre eux.

Gino Madon

Ingénieur forestier de formation, Gino Madon possède aussi une grande expérience de travail dans le domaine. Il a travaillé en opérations forestières dans une coopérative forestière pendant plusieurs années, puis a enseigné pendant neuf ans dans un Centre de formation professionnelle (CFP). «Toujours comme enseignant de travaux pratiques», précise-t-il. Il occupe son poste de conseiller santé et sécurité au travail depuis 2002 et couvre les territoires de Montréal et de l’Outaouais. Et c’est un travail dont il est très fier. «On s’assure que la santé et la sécurité soient intégrées à tous les niveaux», explique M. Madon en ajoutant que pour ce faire, il doit constamment se renseigner pour s’ajuster aux différentes réalités. «Quand nous donnons des formations ou faisons des visites d’usine ou de chantier, nous ne sommes pas vus comme une menace, mais comme aidant et facilitant», dit-il. Comme il y en a toujours qui collaborent un peu moins, il voit comme un défi d’emmener ces derniers à mieux collaborer. Il ajoute qu’il y trouve une grande reconnaissance dans son travail. «C’est très enrichissant de se promener d’un endroit à l’autre», conclut-il.

Gérald Larouche

Gérald Larouche est technicien forestier et possède un certificat en enseignement. Il a travaillé à la commission scolaire du Lac-Saint-Jean pendant huit ans et a aussi travaillé pour AbitibiBowater. Il occupe son poste de conseiller santé et sécurité au travail depuis 14 ans et couvre les territoires du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de Charlevoix et de la Côte-Nord. «J’adore ce que je fais, je trouve ça très valorisant. À chaque fois que je rencontre des entreprises, j’ai l’impression que je vais terriblement les aider», dit-il. Dans son travail, il est fier d’offrir un service de prévention aux entreprises qui ont, selon lui, tout intérêt à travailler avec lui. «On travaille d’abord avec la documentation en leur montant un programme de prévention, puis on va vérifier si tout est bien appliqué. S’ils s’en servent mal, c’est un outil inutile», explique-t-il. Il insiste sur la nécessité pour les entreprises de protéger l’intégrité des travailleurs. «L’esprit de la loi, c’est de contrôler les risques à la source», observe-t-il. Il remarque également que de plus en plus, les entreprises s’exposent à des poursuites. «Quand je visite les entreprises et leur demande si elles sont bien organisées en matière de prévention, elles me répondent toujours oui. Mais avec la complexité des lois, il y a toujours du travail à faire», conclut-il.

Wilson Appleby

Détenant une formation de garde-forestier, une autre de technicien forestier et un baccalauréat en enseignement, Wilson Appleby a décidément la formation nécessaire à son emploi! Il possède aussi une feuille de route bien garnie en matière d’emploi. Il a commencé sa carrière comme mesureur de bois, puis il est allé vivre une belle expérience de jeunesse dans les forêts de la région de Vancouver. De retour dans la région du Bic, il a enseigné la foresterie pendant près de 10 ans, puis a pris la direction d’une coopérative forestière. Il occupe son poste de conseiller santé et sécurité au travail depuis 1998 et couvre les territoires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent. «C’est un peu un rôle de missionnaire», dit-il en parlant de son travail qu’il adore. Il se rappelle qu’à ses débuts, il se sentait un peu comme un chien dans un jeu de quilles. «La première chose que les entreprises doivent faire, c’est de faire l’analyse des risques à chacun des postes de travail, et ça n’est pas toujours évident de convaincre les gens de faire ça», dit-il. Mais aujourd’hui, il est pratiquement toujours bien accueilli. «Maintenant il y a plus d’ouverture parce qu’on peut mesurer les résultats», remarque-t-il. M. Appleby, véritable passionné de la forêt, est à l’aube de sa retraite alors que dès fin septembre prochain, il travaillera à temps partiel. Quel est son plan de retraite? S’occuper des lots boisés dont il est propriétaire. Impossible de sortir l’homme de la forêt!