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C’est un rendez-vous!

L’être humain est fascinant. Il a la capacité de s’adapter à toutes sortes de choses. Les défis d’hier deviennent souvent les habitudes d’aujourd’hui. Nous en faisons la preuve régulièrement.

À cette date chaque année, les membres de Groupements forestiers Québec se rencontrent lors du congrès annuel. C’est l’occasion de partager nos idées, d’échanger des informations et de raffermir nos liens. De mon côté, cette activité est le moment idéal de vous démontrer tout le respect que j’ai pour le travail réalisé.

Cette année, ce sera différent. Je ne pourrai pas vous serrer la pince, vous donner une bonne tape dans le dos ou partager un verre au chalet 19. Malgré tout, nous nous rassemblerons virtuellement et nous ferons la preuve que notre réseau est toujours aussi fort et uni.  Nous partagerons notre enthousiasme envers la forêt privée et les régions du Québec. Nous baliserons le chemin du retour à la normale.

Cette année, vous n’aurez pas à supporter mon discours lors du banquet!  Qu’à cela ne tienne, je profiterai de cette page pour vous signifier toute l’admiration que j’ai pour le travail effectué par les groupements forestiers ainsi que par notre association provinciale.

<strong>Je suis fier des groupements forestiers</strong>

Lorsque que je me suis mis à l’écriture de ce texte, la pandémie de covid-19 occupait toute la place dans mon esprit. Comme si rien ne s’était passé avant. Comme si notre réalité ne se limitait qu’à des considérations de distanciation sociale et de règles sanitaires. Mais non, ce n’est pas le cas. Cette crise n’est simplement qu’un autre défi que nous surmonterons.

Ce qui me permet d’être confiant en nos moyens est le passé riche des groupements forestiers. Un passé parsemé de crises et de défis que nous avons surmontés ensemble. La fermeture des paroisses dans les années 70 a présidée à la création des groupements forestiers. Ce fut une réponse de gens qui voulaient participer à la solution. Mais il y en a eu d’autres. La crise du verglas a aussi mobilisé nos troupes. Que dire de la crise économique et structurelle de 2008. Durant cette période, nous avons été le dernier rempart pour maintenir la main d’œuvre en région. Comme on dit, il ne faut jamais gaspiller une bonne crise! Il ne faudrait pas oublier l’importance qu’a pris la forêt privée sur l’échiquier provincial après plusieurs années de vaches maigres. Je suis fier de ce que nous avons fait et de ce que nous ferons.

<strong>Je suis fier de Groupements forestiers Québec</strong>

Nous avons la chance d’avoir des administrateurs chevronnés au sein de notre association provinciale. Nous avons aussi la chance d’avoir des employés dévoués et talentueux qui croient en l’aménagement regroupé des forêts privées. Cette combinaison nous permet, malgré des effectifs modestes, de tirer notre épingle du jeu et de jouer un rôle de première importance sur l’échiquier provincial. Nous y parvenons parce que nous avons été en mesure, au fil des ans, de nouer des relations de confiance.

En effet, une de mes grandes fiertés des dernières années est certainement de constater que notre association provinciale s’est entourée d’un réseau de partenaires solides.  Ces partenariats se sont avérés indispensables pour faire face à la pandémie, mais aussi pour continuer le développement de nos organisations.

J’insiste sur ce fait car pour plusieurs, la représentation des intérêts de nos organisations est nécessaire, mais dans les faits, un peu abstraite. Il faut savoir que bien que certains cherchent à mettre de la pression sur les décideurs, nous avons choisi Il y a plusieurs années, de suivre une approche constructive. Nous avons choisi de développer des relations partenariales plutôt que des relations conflictuelles. Il aura fallu un travail très important de la part des employés et des administrateurs pour créer un climat de confiance, en étant pertinent, transparent, en tâchant de comprendre les besoins de nos interlocuteurs et en respectant nos engagements.

Il me paraît tout à fait à propos de souligner l’étroite collaboration que nous entretenons avec le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs.  Autant avec le personnel politique qu’avec les fonctionnaires, nous avons des échanges constructifs et productifs.  Bien certainement, nous ne sommes pas toujours d’accord mais nous visons toujours le même objectif à savoir de permettre aux acteurs de la forêt privée de contribuer pleinement au développement du Québec.  Je l’apprécie énormément.

<strong>Je suis fier de notre reconnaissance</strong>

Nous l’avions tous compris, la reconnaissance de notre modèle d’affaires n’était qu’un point de départ, un premier tour de roue. L’objectif était d’inviter d’autres groupes à partager notre vision de la forêt privée et contribuer à son développement. Je suis heureux de constater que cette reconnaissance va maintenant au-delà du modèle d’affaires et se rend jusqu’à la pertinence de la forêt privée.

Cette année a vu l’aboutissement de nombreuses heures de travail. D’une part, dans son budget, le gouvernement du Québec a prévu une somme de 26 M$ sur cinq ans pour soutenir la mise en valeur des forêts privées, la prolongation et la bonification du mécanisme d’étalement du revenu pour les producteurs forestiers privés, de même qu’un montant de 2 M$ pour l’inscription des propriétaires de boisés privés qui pourraient bénéficier d’un taux de taxation municipal distinct. Le gouvernement a également annoncé la mise en place d’un comité́ de liaison dont l’objectif sera de simplifier l’administration du régime fiscal applicable aux exploitants de boisés privés. Il faut aussi ajouter l’octroi d’un montant de 65 M$ pour accroître la contribution de l’industrie forestière à la lutte aux changements climatiques. Cette enveloppe servira à soutenir des initiatives aussi bien en forêt publique que privée.

Nous avons aussi travaillé sur plusieurs autres partenariats.  Quatre retiennent l’attention.  Nous avons étendu le partenariat avec la Fédération québécoise des coopératives forestières au-delà du conseil d’administration des éditions forestières en embauchant un directeur des communications communs aux deux organisations.

Le second avec Conservation nature Canada. Ce partenariat nous amène à travailler sur des solutions gagnantes/gagnantes entre le monde de la conservation et celui de l’aménagement forestier.  Ces actions permettent à tous de voir que les deux approches sont non seulement compatibles mais aussi complémentaires.

Le troisième, un comité de liaison avec le ministère de l’Environnement, celui des forêts, la FPFQ et nous a été mis en place afin de discuter des différents enjeux du secteur de l’environnement.  Ce faisant nous pouvons intervenir a priori mais surtout, développer des synergies avec ces nouveaux partenaires.

Finalement, nous avons continué à travailler très fort avec notre association sœur (FPFQ) pour faciliter la lutte contre la TBE. Il nous a été possible élargir les critères d’admissibilité pour protéger les petites forêts privées obtenir un budget de 3 M$ sur 2 ans. Cette solidarité nous a aussi permis de défendre les intérêts des propriétaires de lots boisés dans le dossier des milieux humides.

<strong>Finalement je suis fier de vous</strong>

Nous pouvons compter sur un réseau de 38 groupements forestiers qui partagent les mêmes objectifs de développement régional. Aujourd’hui, nous sommes fiers du chemin parcouru et nous regardons avec confiance celui que nous devrons parcourir.

Je vous remercie de partager votre passion pour la forêt privée et votre volonté de contribuer au développement de votre groupement forestier et de votre communauté.  L’attachement et l’intérêt que vous portez à votre organisation provinciale ont une valeur inestimable. Encore une fois, vous faites la preuve que la recherche de consensus est beaucoup plus forte que l’isolement.
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Mars 2024

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