Nous sommes patients.  Certaines fois, intrinsèquement, d’autres fois par obligation! Nous attendons toujours après quelque chose ou quelqu’un. Et nous devrons attendre encore pour tenir un congrès tel que nous avons connu avant 2020. Soyons patients.

 

La décision a été prise à la fin de janvier. La Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) reporte pour une deuxième année consécutive la tenue de son congrès annuel en mode présentiel. Le cadre contractuel avec l’établissement hôte, les mesures sanitaires en vigueur et le contexte incertain des impacts du variant Omicron ont orienté les administrateurs de la FQCF dans leur décision. Et cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur.  L’organisation d’un tel évènement implique considérablement de temps et d’énergie pour l’équipe de la FQCF, mais également de la part des conférenciers invités et des exposants.  Plusieurs partenaires soutiennent la tenue du congrès et la situation rendait délicate leur contribution à la tenue de l’évènement. La raison l’a donc emporté sur le désir de se réunir face à face!

 

La FQCF proposera toutefois certaines rencontres qui nécessiteront moins d’organisation, mais qui seront très importantes et recherchées à l’aube de la prochaine saison. Plusieurs comités seront convoqués durant la plage temporelle initialement prévue pour le congrès. Les sujets d’échange seront nombreux et le partage permettra sans aucun doute de faire progresser nos réflexions communes :

<ul>

  <li>Le comité d’aménagement (renouvellement des ERTS, enquêtes des coûts de la sylviculture, état de situation de la planification des travaux à venir, évolution des appels d’offres…);</li>

  <li>Le comité de récolte (commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards, projets pilotes portant sur le partage des rôles et responsabilités en matière de planification opérationnelle, planification des interventions, entrepreneurs forestiers, prix du bois…);</li>

  <li>Rencontre des présidents et administrateurs externes (mobilisation des membres, qualité de la vie associative, défis de gouvernance…);</li>

  <li>Rencontre des directeurs généraux (recrutement et rétention de la main-d’œuvre, consolidation et développement des affaires, mutualisation, relève…).</li>

</ul>

Les sujets et dossiers sont tellement nombreux et importants. Ces différentes rencontres seront tenues en virtuel, mais pourront également se tenir en présentiel si les règles sanitaires le permettent. La participation à ces rencontres est toujours très instructive et contribue à mieux comprendre certains enjeux transversaux. L’appréciation générale est souvent très élevée quand nous les tenons en présence! Nous ferons tout ce qui sera possible pour les tenir en personne.

 

Un autre moment important du congrès est l’assemblée générale annuelle (AGA). Celle-ci se tiendra irrémédiablement en mode virtuel. En plus des décisions usuelles prises habituellement lors des AGA, nous devrons adopter la version finale de notre planification stratégique du réseau. Cetlle-ci sera le fruit de la dernière tournée de présentation et de consultation de chacun des membres qui se déroule actuellement. J’invite donc chaque coopérative membre à participer activement à cette tournée afin de s’assurer que toutes les nuances auront été soulevées et que la version finale englobe l’entièreté de notre dynamique réseau.

 

Résolutions

 

En ce début de nouvelle année, il est de coutume de prendre des résolutions. Normalement, celles-ci sont prises pour nous-mêmes et au tout début janvier. L’avantage de les prendre à partir de février nous permet d’avoir un mois de moins d’effort pour les réaliser! Et pourquoi ne pas prendre des résolutions pour les autres ? Permettez-moi donc de prendre certaines résolutions au nom de certains acteurs qui ont une influence sur l’ensemble de nos activités.

 

Premièrement, au nom de la population en général, que celle-ci reconnaisse les retombées des activités d’aménagement durable des forêts en ce qui a trait aux changements climatiques, à l’environnement en général, au développement de nos collectivités et à l’épanouissement de nos régions.

 

Au nom du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, que celui-ci concrétise un environnement administratif efficient et durable pour la pérennité des entreprises du secteur de la sylviculture, de la récolte et de la transformation qui contribue à la vitalité des régions du Québec.

 

Et finalement au nom du premier ministre, que celui-ci privilégie le secteur forestier comme source de retombées de premier plan pour la population québécoise.

 

Nous sommes depuis toujours de très bons collaborateurs. Nous avons tout pour aider les acteurs précédents à réaliser ces résolutions. Continuons à travailler à sensibiliser la population en général. Et si nous nous donnions jusqu’au 3 octobre prochain pour évaluer la réalisation des résolutions des deux derniers?