La réponse du premier ministre : miser sur l’agilité

Le Québec, ou plutôt la planète entière, traverse une période de turbulence économique, alimentée par l’instabilité politique provoquée par nos voisins du Sud. Face à cette incertitude, le premier ministre François Legault nous invite à faire preuve d’agilité, de détermination et de fierté nationale. Dans ses interventions récentes, il martèle un message clair : pour résister aux chocs extérieurs, il faut renforcer nos leviers internes. Miser sur notre économie verte, nos marchés locaux, notre capacité d’innovation et, surtout, sur nos entrepreneurs, ces bâtisseurs capables de s’adapter et de rebondir, quelles que soient les épreuves.
Ce message, porteur d’espoir et de confiance, mérite d’être entendu jusqu’au propriétaires forestiers. Que peut-il signifier pour celles et ceux qui œuvrent au quotidien à la vitalité de notre secteur d’activité?
Comme président de Groupements forestiers Québec ou membre actif d’un groupement, vous me voyez sûrement venir à grande vitesse. Mais j’ose le dire avec conviction : les groupements forestiers sont l’un des plus beaux exemples d’organisations régionales souples, proches du terrain, capables de répondre rapidement et efficacement aux défis. Les propriétaires de boisés regroupés, confrontés à la fois à la volatilité des marchés, aux aléas climatiques et à une complexité réglementaire grandissante, ont besoin de partenaires agiles, capables de proposer des solutions concrètes avec rapidité, précision et pragmatisme.
Les groupements forestiers remplissent ce rôle avec brio. Ils sont à la fois accompagnateurs techniques, leviers de développement économique et moteurs d’engagement social dans nos communautés. Ils incarnent parfaitement cette agilité que valorise le premier ministre : celle d’agir vite, efficacement, sans attendre que les directives viennent d’en haut.
Au même titre qu’Investissement Québec, la Caisse de dépôt ou Hydro-Québec, ces grands acteurs cités en exemple par le premier ministre, les groupements forestiers sont des piliers du développement durable en région. Ils méritent qu’on leur accorde une confiance équivalente.
Alors que le Québec envisage une relance ambitieuse grâce à des investissements massifs en infrastructures, un virage vers l’énergie propre, l’innovation et la réduction des dépendances économiques, il est essentiel que nos politiques publiques offrent également un environnement plus agile aux propriétaires de boisés. Cela passe par une révision de certaines règles qui freinent la réalisation optimale des travaux forestiers, qui nuisent à la création de valeur et de bénéfices sur le terrain, et surtout, par la pleine reconnaissance de la capacité des groupements forestiers à gérer collectivement les forêts privées de manière responsable, efficiente et rentable.
François Legault évoque souvent le courage qu’il a fallu pour fonder une compagnie aérienne, pour créer un nouveau parti politique, ou pour traverser les crises économiques passées. Ce même courage, cette même vision à long terme, se retrouvent chez les milliers de propriétaires forestiers regroupés du Québec. Ils investissent temps, énergie et passion dans leurs boisés et leurs organisations portées par la volonté de contribuer à quelque chose de plus grand : la santé des écosystèmes forestiers, la résilience des communautés rurales, la prospérité régionale.
Comme le premier ministre, nous croyons que chaque crise peut être transformée en tremplin. Les menaces actuelles qui pèsent sur le marché du bois d’œuvre doivent nous inciter à repenser nos chaînes d’approvisionnement, à resserrer les liens entre producteurs et transformateurs, à innover localement, de même qu’à bâtir des partenariats durables. C’est déjà ce que font les groupements forestiers. Ils explorent de nouveaux débouchés, s’engagent dans des projets d’énergie renouvelable, valorisent les services écologiques des boisés, participent activement à différentes initiatives de diversification.
Dans ce contexte, complexifier leur travail ou alourdir leur fardeau administratif serait non seulement contre-productif, mais aussi injuste. Ce n’est pas en encadrant davantage ces organisations qu’on les rendra plus performantes. C’est en leur offrant davantage d’autonomie, de souplesse et surtout, en leur donnant l’espace pour faire ce qu’elles font déjà très bien : répondre aux besoins des propriétaires sur le terrain.
Le Québec a tout en main pour réussir : des ressources naturelles abondantes, des talents diversifiés, un fort esprit d’initiative. Il a aussi, dans chacune de ses régions, des organisations bien ancrées comme les groupements forestiers, qui sont déjà à l’œuvre pour bâtir l’avenir. Donnons-leur notre confiance. Appuyons-les avec la même conviction que celle que nous portons à nos grandes institutions économiques. C’est ensemble, en misant sur notre agilité collective, que nous traverserons cette tempête et que nous en sortirons grandis.
Ce message, porteur d’espoir et de confiance, mérite d’être entendu jusqu’au propriétaires forestiers. Que peut-il signifier pour celles et ceux qui œuvrent au quotidien à la vitalité de notre secteur d’activité?
Comme président de Groupements forestiers Québec ou membre actif d’un groupement, vous me voyez sûrement venir à grande vitesse. Mais j’ose le dire avec conviction : les groupements forestiers sont l’un des plus beaux exemples d’organisations régionales souples, proches du terrain, capables de répondre rapidement et efficacement aux défis. Les propriétaires de boisés regroupés, confrontés à la fois à la volatilité des marchés, aux aléas climatiques et à une complexité réglementaire grandissante, ont besoin de partenaires agiles, capables de proposer des solutions concrètes avec rapidité, précision et pragmatisme.
Les groupements forestiers remplissent ce rôle avec brio. Ils sont à la fois accompagnateurs techniques, leviers de développement économique et moteurs d’engagement social dans nos communautés. Ils incarnent parfaitement cette agilité que valorise le premier ministre : celle d’agir vite, efficacement, sans attendre que les directives viennent d’en haut.
Au même titre qu’Investissement Québec, la Caisse de dépôt ou Hydro-Québec, ces grands acteurs cités en exemple par le premier ministre, les groupements forestiers sont des piliers du développement durable en région. Ils méritent qu’on leur accorde une confiance équivalente.
Alors que le Québec envisage une relance ambitieuse grâce à des investissements massifs en infrastructures, un virage vers l’énergie propre, l’innovation et la réduction des dépendances économiques, il est essentiel que nos politiques publiques offrent également un environnement plus agile aux propriétaires de boisés. Cela passe par une révision de certaines règles qui freinent la réalisation optimale des travaux forestiers, qui nuisent à la création de valeur et de bénéfices sur le terrain, et surtout, par la pleine reconnaissance de la capacité des groupements forestiers à gérer collectivement les forêts privées de manière responsable, efficiente et rentable.
François Legault évoque souvent le courage qu’il a fallu pour fonder une compagnie aérienne, pour créer un nouveau parti politique, ou pour traverser les crises économiques passées. Ce même courage, cette même vision à long terme, se retrouvent chez les milliers de propriétaires forestiers regroupés du Québec. Ils investissent temps, énergie et passion dans leurs boisés et leurs organisations portées par la volonté de contribuer à quelque chose de plus grand : la santé des écosystèmes forestiers, la résilience des communautés rurales, la prospérité régionale.
Comme le premier ministre, nous croyons que chaque crise peut être transformée en tremplin. Les menaces actuelles qui pèsent sur le marché du bois d’œuvre doivent nous inciter à repenser nos chaînes d’approvisionnement, à resserrer les liens entre producteurs et transformateurs, à innover localement, de même qu’à bâtir des partenariats durables. C’est déjà ce que font les groupements forestiers. Ils explorent de nouveaux débouchés, s’engagent dans des projets d’énergie renouvelable, valorisent les services écologiques des boisés, participent activement à différentes initiatives de diversification.
Dans ce contexte, complexifier leur travail ou alourdir leur fardeau administratif serait non seulement contre-productif, mais aussi injuste. Ce n’est pas en encadrant davantage ces organisations qu’on les rendra plus performantes. C’est en leur offrant davantage d’autonomie, de souplesse et surtout, en leur donnant l’espace pour faire ce qu’elles font déjà très bien : répondre aux besoins des propriétaires sur le terrain.
Le Québec a tout en main pour réussir : des ressources naturelles abondantes, des talents diversifiés, un fort esprit d’initiative. Il a aussi, dans chacune de ses régions, des organisations bien ancrées comme les groupements forestiers, qui sont déjà à l’œuvre pour bâtir l’avenir. Donnons-leur notre confiance. Appuyons-les avec la même conviction que celle que nous portons à nos grandes institutions économiques. C’est ensemble, en misant sur notre agilité collective, que nous traverserons cette tempête et que nous en sortirons grandis.
Dernière édition
Avril 2025
