L’expression authentique des propriétaires de boisés privés

Dans un Québec où les enjeux forestiers prennent une place grandissante dans les débats sur la transition vers un nouveau régime forestier, il est essentiel de bien identifier les acteurs qui façonnent concrètement nos forêts privées. Trop souvent confondus avec des firmes de services ou des conseillers forestiers externes, les groupements forestiers sont en réalité des regroupements de propriétaires de boisés privés. Ils incarnent une force collective unique, enracinée dans les régions et construite sur plus de 50 ans de collaboration, de gouvernance démocratique et d’innovation continue.
On parle d’une force de plus de 28 500 propriétaires actifs réunis volontairement dans 34 groupements à travers le Québec. Nos membres ne sont pas de simples bénéficiaires de services : ils sont les architectes de leur développement forestier, les gestionnaires de leurs forêts, les innovateurs de leurs territoires.
Ce modèle collectif est une réponse structurante à un problème bien connu : le morcellement des terres privées. En se regroupant, les propriétaires peuvent mutualiser leurs ressources, planifier à l’échelle du paysage et bénéficier d’un accompagnement professionnel rigoureux audité par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Cette structure permet une gestion concertée, rentable et durable des boisés privés, tout en maximisant les retombées des investissements publics.
Les groupements forestiers, ce sont aussi des entreprises collectives actives dans toute la chaîne de valeur : aménagement forestier, construction de chemins, transport, transformation, logistique, acériculture, conservation, mise en marché, éolien, bleuetières, pourvoiries, sentiers mycologiques, pépinières, gestion de cours de transit et diffusion d’information par leur propre média, Le monde forestier. Cette diversité d’activités démontre la résilience et l’agilité du modèle. Les groupements contribuent activement à la vitalité économique et écologique de leurs régions, tout en incarnant les principes du développement durable.
Ce sont donc bien les propriétaires forestiers eux-mêmes qui prennent les rênes de leur avenir collectif. Ce n’est pas un modèle de sous-traitance ou de délégation, mais un modèle d’engagement, de coresponsabilité et d’efficacité. Cette distinction est capitale, car elle signifie que les groupements forestiers ne sont pas des conseillers forestiers, ils sont les propriétaires, organisés et unis autour d’une vision commune.
Cette force du collectif prend toute son importance dans le contexte actuel, où l’État cherche à moderniser les outils de gestion forestière, à renforcer la mobilisation des bois, à favoriser l’innovation et à optimiser les programmes publics. Les groupements sont des alliés naturels de cette modernisation. Ils sont déjà présents sur le terrain, bien ancrés dans les communautés et prêts à relever les défis liés aux changements climatiques, à la rareté de la main-d’œuvre ou à la diversification économique des régions.
À l’heure où le Québec veut accroître la contribution des forêts privées à son économie et à ses objectifs environnementaux, il est plus que jamais nécessaire de reconnaître la valeur unique de ce modèle. Près de 1,8 million d’hectares sont aujourd’hui sous convention d’aménagement avec des groupements forestiers. Ces ententes formelles témoignent d’un engagement ferme à aménager la forêt de manière durable, tout en assurant une reddition de comptes transparente et une qualité constante des travaux réalisés.
Le Québec a misé depuis longtemps sur les groupements forestiers pour structurer sa forêt privée. Cette confiance n’a jamais été déçue. Elle a porté ses fruits sous forme d’emplois durables, de projets collectifs inspirants, de mobilisation forestière accrue, et de partenariats solides avec les MRC, les entreprises, les centres de recherche et les organismes de conservation.
En somme, les groupements forestiers incarnent une vision moderne de la foresterie privée : enracinée dans les communautés, orientée vers les résultats et alignée avec les grandes priorités de la société québécoise. Les reconnaître pour ce qu’ils sont réellement – des regroupements de propriétaires engagés – est une étape incontournable pour bâtir une foresterie à la hauteur de nos ambitions collectives.
On parle d’une force de plus de 28 500 propriétaires actifs réunis volontairement dans 34 groupements à travers le Québec. Nos membres ne sont pas de simples bénéficiaires de services : ils sont les architectes de leur développement forestier, les gestionnaires de leurs forêts, les innovateurs de leurs territoires.
Ce modèle collectif est une réponse structurante à un problème bien connu : le morcellement des terres privées. En se regroupant, les propriétaires peuvent mutualiser leurs ressources, planifier à l’échelle du paysage et bénéficier d’un accompagnement professionnel rigoureux audité par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Cette structure permet une gestion concertée, rentable et durable des boisés privés, tout en maximisant les retombées des investissements publics.
Les groupements forestiers, ce sont aussi des entreprises collectives actives dans toute la chaîne de valeur : aménagement forestier, construction de chemins, transport, transformation, logistique, acériculture, conservation, mise en marché, éolien, bleuetières, pourvoiries, sentiers mycologiques, pépinières, gestion de cours de transit et diffusion d’information par leur propre média, Le monde forestier. Cette diversité d’activités démontre la résilience et l’agilité du modèle. Les groupements contribuent activement à la vitalité économique et écologique de leurs régions, tout en incarnant les principes du développement durable.
Ce sont donc bien les propriétaires forestiers eux-mêmes qui prennent les rênes de leur avenir collectif. Ce n’est pas un modèle de sous-traitance ou de délégation, mais un modèle d’engagement, de coresponsabilité et d’efficacité. Cette distinction est capitale, car elle signifie que les groupements forestiers ne sont pas des conseillers forestiers, ils sont les propriétaires, organisés et unis autour d’une vision commune.
Cette force du collectif prend toute son importance dans le contexte actuel, où l’État cherche à moderniser les outils de gestion forestière, à renforcer la mobilisation des bois, à favoriser l’innovation et à optimiser les programmes publics. Les groupements sont des alliés naturels de cette modernisation. Ils sont déjà présents sur le terrain, bien ancrés dans les communautés et prêts à relever les défis liés aux changements climatiques, à la rareté de la main-d’œuvre ou à la diversification économique des régions.
À l’heure où le Québec veut accroître la contribution des forêts privées à son économie et à ses objectifs environnementaux, il est plus que jamais nécessaire de reconnaître la valeur unique de ce modèle. Près de 1,8 million d’hectares sont aujourd’hui sous convention d’aménagement avec des groupements forestiers. Ces ententes formelles témoignent d’un engagement ferme à aménager la forêt de manière durable, tout en assurant une reddition de comptes transparente et une qualité constante des travaux réalisés.
Le Québec a misé depuis longtemps sur les groupements forestiers pour structurer sa forêt privée. Cette confiance n’a jamais été déçue. Elle a porté ses fruits sous forme d’emplois durables, de projets collectifs inspirants, de mobilisation forestière accrue, et de partenariats solides avec les MRC, les entreprises, les centres de recherche et les organismes de conservation.
En somme, les groupements forestiers incarnent une vision moderne de la foresterie privée : enracinée dans les communautés, orientée vers les résultats et alignée avec les grandes priorités de la société québécoise. Les reconnaître pour ce qu’ils sont réellement – des regroupements de propriétaires engagés – est une étape incontournable pour bâtir une foresterie à la hauteur de nos ambitions collectives.
Dernière édition
Juillet 2025
