M. Legault, nous ne baisserons pas les bras
L’ensemble du secteur a réagi face à la déclaration de François Legault, le 10 novembre dernier, sur la possibilité que le conflit économique avec les États-Unis coûte au Québec 30 000 emplois forestiers. La Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) a diffusé un communiqué dès le lendemain qui réclamait un plan d’urgence pour le secteur forestier. J’aimerais profiter de ces lignes pour vous expliquer pourquoi les coopératives forestières ne baisseront jamais les bras.
Tout d’abord, la majorité des coopératives membres de la FQCF sont des coopératives de travail. Cela signifie que leur mission est de fournir des emplois de qualité à leurs membres aux meilleures conditions possibles. Vous comprenez donc que nous nous battrons pour maintenir chaque emploi.
Je crois que le communiqué publié par la FQCF traduit très bien ce que nous ressentons tous, coopératives de travail ou non : pendant que le gouvernement reste immobile, nos travailleurs, nos membres, nos coopératives et nos régions continuent à se battre chaque jour pour faire vivre la forêt.
Le premier ministre du Québec ne peut pas prédire la perte de 30 000 emplois et abandonner à son sort un secteur d’activités aussi essentiel à la vitalité sociale et économique des régions que la foresterie. C’est inacceptable. Au contraire, il faut montrer que nous croyons, plus que jamais, en l’avenir de la filière. Nous devons insister sur l’importance de maintenir la mobilisation et de garder une perspective constructive. Plutôt que de céder au découragement ou à une vision défaitiste de la situation, le gouvernement devrait jouer pleinement son rôle de leader en déployant rapidement les mesures qui s’imposent, dont un plan d’urgence pour venir en aide au secteur forestier.
Depuis des mois, nous avons mis beaucoup d’énergies à tendre la main à la classe politique, bâtir des ponts et proposer des solutions concrètes. Avec l’abandon du projet de loi 97 visant principalement à moderniser le régime forestier et l’annonce de notre premier ministre d’une perte de 30 000 emplois forestiers sans grande émotion, je pense que nous avons notre réponse. Le secteur forestier n’est pas une priorité pour ce gouvernement. Pour preuve, dans la Vision économique 2025, lancée par le premier ministre en réponse au contexte économique changeant créé par l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’industrie forestière n’y est abordée que deux fois en 61 pages. Les minéraux critiques, la sécurité et la défense y sont pour leur part élevés au rang de priorités stratégiques.
Pour la FQCF, il est clair que la requalification des travailleurs, de même que les emplois temporaires liés au développement énergétique, comme suggéré par M. Legault, ne peuvent être considérés comme une solution de rechange pour remplacer les emplois structurants offerts par le secteur forestier, lequel fait vivre des centaines de communautés.
Pour pénétrer de nouveaux marchés, construire des immeubles et des maisons, fournir du papier et du carton, produire de l’énergie et contribuer significativement à la lutte contre les GES, il faut absolument pouvoir compter sur une foresterie saine et dynamique afin d’approvisionner la structure industrielle. Pour y parvenir, il faut faire circuler le message, parler à nos élus, faire entendre notre voix et demander au gouvernement un plan d’urgence pour soutenir la filière forestière avec des mesures à court et moyen termes adaptées la réalité du secteur. La classe politique doit comprendre que pour nous, il n’est pas question de laisser tomber un secteur aussi vital pour le Québec. Notre voix vient du terrain et elle est forte : c’est la vôtre, celle des travailleurs, des gestionnaires, des gens enracinés dans leur communauté. C’est ensemble qu’on fera comprendre à nos élus qu’il y a un avenir pour la foresterie et qu’il passe par nous.
M. Legault, nous ne baisserons pas les bras. Nous continuerons à insister sur l’importance de soutenir la filière forestière pour traverser ces moments difficiles. Et si vous êtes à la recherche de solutions, nous en avons à partager avec vous.
Tout d’abord, la majorité des coopératives membres de la FQCF sont des coopératives de travail. Cela signifie que leur mission est de fournir des emplois de qualité à leurs membres aux meilleures conditions possibles. Vous comprenez donc que nous nous battrons pour maintenir chaque emploi.
Je crois que le communiqué publié par la FQCF traduit très bien ce que nous ressentons tous, coopératives de travail ou non : pendant que le gouvernement reste immobile, nos travailleurs, nos membres, nos coopératives et nos régions continuent à se battre chaque jour pour faire vivre la forêt.
Le premier ministre du Québec ne peut pas prédire la perte de 30 000 emplois et abandonner à son sort un secteur d’activités aussi essentiel à la vitalité sociale et économique des régions que la foresterie. C’est inacceptable. Au contraire, il faut montrer que nous croyons, plus que jamais, en l’avenir de la filière. Nous devons insister sur l’importance de maintenir la mobilisation et de garder une perspective constructive. Plutôt que de céder au découragement ou à une vision défaitiste de la situation, le gouvernement devrait jouer pleinement son rôle de leader en déployant rapidement les mesures qui s’imposent, dont un plan d’urgence pour venir en aide au secteur forestier.
Depuis des mois, nous avons mis beaucoup d’énergies à tendre la main à la classe politique, bâtir des ponts et proposer des solutions concrètes. Avec l’abandon du projet de loi 97 visant principalement à moderniser le régime forestier et l’annonce de notre premier ministre d’une perte de 30 000 emplois forestiers sans grande émotion, je pense que nous avons notre réponse. Le secteur forestier n’est pas une priorité pour ce gouvernement. Pour preuve, dans la Vision économique 2025, lancée par le premier ministre en réponse au contexte économique changeant créé par l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, l’industrie forestière n’y est abordée que deux fois en 61 pages. Les minéraux critiques, la sécurité et la défense y sont pour leur part élevés au rang de priorités stratégiques.
Pour la FQCF, il est clair que la requalification des travailleurs, de même que les emplois temporaires liés au développement énergétique, comme suggéré par M. Legault, ne peuvent être considérés comme une solution de rechange pour remplacer les emplois structurants offerts par le secteur forestier, lequel fait vivre des centaines de communautés.
Pour pénétrer de nouveaux marchés, construire des immeubles et des maisons, fournir du papier et du carton, produire de l’énergie et contribuer significativement à la lutte contre les GES, il faut absolument pouvoir compter sur une foresterie saine et dynamique afin d’approvisionner la structure industrielle. Pour y parvenir, il faut faire circuler le message, parler à nos élus, faire entendre notre voix et demander au gouvernement un plan d’urgence pour soutenir la filière forestière avec des mesures à court et moyen termes adaptées la réalité du secteur. La classe politique doit comprendre que pour nous, il n’est pas question de laisser tomber un secteur aussi vital pour le Québec. Notre voix vient du terrain et elle est forte : c’est la vôtre, celle des travailleurs, des gestionnaires, des gens enracinés dans leur communauté. C’est ensemble qu’on fera comprendre à nos élus qu’il y a un avenir pour la foresterie et qu’il passe par nous.
M. Legault, nous ne baisserons pas les bras. Nous continuerons à insister sur l’importance de soutenir la filière forestière pour traverser ces moments difficiles. Et si vous êtes à la recherche de solutions, nous en avons à partager avec vous.
Dernière édition
Novembre 2025