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Mes souhaits pour la nouvelle année

À l’aube d’une nouvelle année, les gens font le point et prennent des résolutions pour envisager le futur de manière positive. Ils formulent des souhaits à leurs proches empreints d’optimisme pour l’année à venir, ce qui est bon pour le moral et donc pour la santé. Alors voici les miens pour l’année 2022.

<strong>Une pandémie contrôlée</strong>

J’imagine que bon nombre de personnes auront ce souhait. Nous avons tous très hâte d’en finir avec cette pandémie qui s’éternise et nous limite dans nos activités et nos contacts. À la fin novembre, les coopératives se sont réunies pour leur colloque d’automne annuel, organisé dans une formule lac-à-l’épaule et dans le respect des normes sanitaires en vigueur. Je ne sais pas si tous les participants ont eu la même sensation que moi, mais de mon côté, ça m’a fait un bien fou! C’était la première fois que j’avais l’occasion de revoir les personnes du réseau depuis mon entrée en poste comme directrice générale. Pour la nouvelle année, je nous souhaite de pouvoir reprendre le cours normal de nos activités et de nos rencontres EN PERSONNES.

<strong>Une vie associative sous l’égide de l’intercoopération</strong>

Lors de ce même colloque, des groupes de discussion avaient été organisés. Subdivisés en petits groupes, les participants avaient l’occasion d’échanger et de se prononcer sur les orientations stratégiques du réseau. Au cours de ces riches discussions, les coopératives échangeaient sur leurs difficultés et leurs bons coups, et c’est là que toute la force de la concertation et de l’intercoopération prenait son sens. Les coopératives se sont rappelé qu’en partageant leurs expériences, elles pouvaient toutes grandir. C’est certainement pour cette raison qu’elles ont demandé à leur Fédération et ce, pour plusieurs objectifs stratégiques du plan, de répertorier les bonnes initiatives des coopératives et de les partager avec l’ensemble. Je nous souhaite donc de nous rappeler tout au long de la nouvelle année la force de l’intercoopération pour un réseau de coopératives comme le nôtre.

<strong>Un consensus autour du caribou forestier</strong>

Vous me direz peut-être que je rêve en couleurs. Ce dossier est complexe et soulève les passions. J’ose tout de même croire que nous pouvons parvenir à un consensus sur le caribou forestier. Les forestiers sont souvent vus comme les méchants dans cette histoire, mais je suis convaincue qu’aucun amoureux de la forêt ne souhaite voir disparaître ce magnifique animal. Le problème est que les débats se sont polarisés et que par peur d’être « vaincus » les gens refusent d’analyser le problème dans son ensemble. En effet, l’aménagement durable du territoire est beaucoup plus simple en théorie qu’en pratique. Je nous souhaite de trouver la maturité nécessaire pour travailler tous ensemble à la recherche et la mise en œuvre de solutions durables.

<strong>La fin du conflit du bois d’œuvre </strong>

Avouez tout de même que je me permets de voir grand! Malgré quatre victoires consécutives des producteurs canadiens devant les instances de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou du tribunal de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), les producteurs de bois d’œuvre canadiens subissent déjà un cinquième assaut en moins de 40 ans de la part de la coalition des producteurs de bois d'œuvre américains qui cherchent depuis toujours à limiter les importations de bois d'œuvre canadien et surtout à maintenir des prix élevés pour leurs propres produits dans leur propre marché. Je nous souhaite que l’équipe canadienne de négociation réussisse à mettre fin à ce litige.

<strong>Des ERTS renouvelées à la hauteur de 75 %</strong>

Le régime forestier a induit beaucoup d’insécurité. Il a réduit la prévisibilité des entreprises et par conséquent celle des travailleurs. De plus, les caractéristiques des emplois, notamment la saisonnalité et la rémunération au rendement, défavorisent les travailleurs sylvicoles. La pénurie combinée à ces désavantages concurrentiels accentue les difficultés de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre, et ce, malgré la stabilité des ententes de réalisation de travaux sylvicoles (ERTS) actuelles. Des changements apportés à la Loi sur les contrats des organismes publics font en sorte que le renouvellement des ERTS, dont la majorité dépasse le seuil exigeant le recours à des appels d’offres publics, est compromis. Mon dernier souhait concerne donc le renouvellement de ces ententes à la hauteur de 75 %.

Sur ce, je vous souhaite à tous une excellente année 2022!
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