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On casse la glace!

C’est vraiment excitant de pouvoir rédiger ce premier éditorial dans un journal que j’ai toujours grandement apprécié. Dans les dernières années, j’avais l’habitude de lire assidument des journaux comme Le Monde forestier, La terre de chez nous et le magazine Progrès forestiers, afin m’informer sur les dernières nouveautés en forêt privée.

Comme directeur général de Groupements forestiers Québec, j’ai maintenant l’occasion de travailler directement avec des propriétaires, des groupements forestiers, ainsi qu’une foule de partenaires qui souhaitent faire progresser le secteur forestier. Évidemment, ces relations me permettent d’être à l’affut des nouveaux développements dans le secteur. Je me donne donc comme défi de profiter de cette tribune, afin de vous partager les dernières nouvelles en matière d’innovations en foresterie et pour tout autre dossier chaud qui concerne les propriétaires de boisés.

En parlant d’innovations, nous avons maintenant un nouveau directeur de l’innovation chez les Groupements forestiers Québec, soit M. Olivier Couture. Comme vous pourrez le constater dans cette édition du journal, Olivier a déjà un article à son nom et ce n’est même pas arrangé avec le gars des vues. Vous avez donc déjà une belle opportunité d’évaluer la qualité de son travail. Je lui souhaite évidemment bon succès dans ses nouvelles fonctions.

Désolé, j’ai déjà saturé l’utilisation du mot innovation dans cet éditorial, mais je vais quand même continuer sur cette lancée. Qu’est-ce que l’innovation, à part un mot très à la mode actuellement? En résumé, c’est d’être capable d’introduire de nouvelles pratiques, procédés, services ou autres à partir de connaissances et d’idées. En fouillant un peu sur le web, vous pourrez constater que des indices d’innovation ont été développés à travers le monde et qu’il est possible de comparer le Canada aux autres pays et le Québec aux autres provinces. 

Généralement, il semble que nous ayons un certain retard à ce niveau et que la Suède, on s’y attendait, est loin devant. Dans le secteur forestier québécois, l’introduction de certaines technologies a été périlleuse dans les dernières années, parfois à cause de difficultés à obtenir du réseau l’absence de couverture des réseaux cellulaire et Internet haute vitesse en forêt. En 2022, les solutions sont généralement accessibles dans toutes les régions. Plusieurs outils technologiques sont dorénavant à la portée des forestiers. Comme vous avez peut-être lu dans l’entrevue réalisée avec par Dany Rousseau, je crois réellement que les groupements forestiers sont des lieux d’innovation et des pépinières de projets.

Peut-être que les comparaisons avec les autres pays et provinces ont influencé le gGouvernement du Québec à investir en innovation. Vous le savez probablement déjà, le ministère de l’Économie et de l’Innovation appuie actuellement un important projet d’offensive de transition numérique rendu possible grâce à un partenariat avec Groupements forestiers Québec et FPInnovations. Il y a ici une belle opportunité d’influencer l’innovation dans le secteur forestier dans les prochaines années. Les premières phases de ce projet ont débuté majoritairement au début de l’automne. Le congrès 2022 de Groupements forestiers Québec a d’ailleurs permis de donner un avant-goût du projet. Par exemple, Cinq groupements forestiers obtiennent actuellement les services de la firme MI-Consultants afin de réaliser un virage 100% numérique des différents processus administratifs. D’ici 2025, on vise à ce que tous les groupements forestiers puissent avoir complété ce virage numérique et plus encore.

Grâce aux initiatives d’innovation en cours dans les groupements forestiers, nous croyons être en mesure d’influencer le développement du secteur forestier. Lors du Forum des partenaires de la forêt privée du 27 septembre dernier, Groupements forestiers Québec a proposé de piloter une cellule sur l’innovation en forêt privée. Cette cellule pourrait notamment permettre d’échanger sur les projets porteurs et viser une certaine maturité technologique pour les organisations qui offrent des services aux producteurs forestiers. Finalement, il y a assurément du temps et de l’énergie à mettre dans ce dossier afin de gagner en efficacité et d’intéresser les jeunes à travailler dans le secteur. De plus, si nous travaillons sur des plateformes uniques, la collaboration et la communication entre les groupements forestiers, les partenaires et les producteurs seront s’en trouveront grandement facilitées.
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Mars 2024

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