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Un partenariat toujours bonifié avec la forêt privée
Outils d’information et de sensibilisation, formation, financement de projets de conservation des habitats naturels partout sur le territoire, la Fondation de la faune du Québec est un acteur bien connu et apprécié du secteur forestier. À la veille de célébrer son 40e anniversaire en 2024, l’organisme n’entend pas se reposer sur ses lauriers et travaille à améliorer encore ses différents outils dont le programme Faune-Forêt sur terre privée. Une bonne nouvelle pour les propriétaires qui souhaitent mettre en valeur leurs boisés !
Dany Rousseau
C’est en 1984 que la Fondation de la faune a été créée à l’initiative du gouvernement du Québec. Au départ, elle avait pour objectif l’acquisition et la préservation de milieux humides le long du fleuve Saint-Laurent. Trois ans plus tard, son mandat s’élargissait à la restauration de l’habitat des poissons avec la création du programme d’Amélioration de la qualité des habitats aquatiques (AQHA).
Et le secteur forestier dans tout ça ? Un peu de patience, car en 1989 voyait le jour un programme d’aide à l’aménagement des ravages de cerfs en milieu forestier. « Il s’agissait en gros de favoriser le maintien d’abris par le couvert forestier et l’entremêlement de la nourriture pour les cerfs. C’était une première action pour ce qui allait devenir l’un de nos piliers à la Fondation : la forêt privée », explique la directrice des programmes de la Fondation, ANNABELLE AVERY.
Gélinotte, tétras, bécasse, lièvres et autres, l’organisme a réalisé à compter des années 1990 une série de guides d’aménagement faunique à l’intention des propriétaires privés. Ces guides sont d’ailleurs toujours disponibles sur le site Web de la Fondation qui prévoit toutefois de procéder prochainement à leur mise à jour. « Le contenu est encore bon et les propriétaires peuvent toujours s’en servir. Comme plusieurs sont en noir et blanc, on veut juste les rafraichir et les rendre plus attrayants tout en mettant à jour le contenu scientifique des textes », indique AMÉLIE COLLARD, gestionnaire de programmes à la Fondation.
C’est bien connu, la réalité des propriétaires et de la forêt privée a grandement évolué à travers le temps et la Fondation a toujours été un partenaire de premier plan à cet égard. Au fil des ans, on a assisté à une professionnalisation des pratiques. L’un des jalons importants a certainement été la création, au début des années 2000, des Plans de protection et de mise en valeur (PPMV) des forêts privées.
De son côté, la Fondation a travaillé en étroite collaboration avec, notamment, les agences de mises en valeur des forêts privées et les groupements forestiers pour que les nouvelles façons de faire en matière d’aménagement forestier prennent également en compte la faune. « Les terrains en forêt privée sont riches d’une grande biodiversité. Nous soutenons la volonté des propriétaires de procéder à des travaux sylvicoles et de récolte. Notre rôle consiste toutefois à leur faire connaître des pratiques complémentaires qui concernent la faune », affirme Mme Avery.
Tel est l’objectif du programme Faune-Forêt sur terre privée qui offre une aide financière aux initiatives de protection et de mise en valeur des habitats fauniques en milieu forestier. Il permet aux propriétaires de boisés d’être mieux informés et soutenus techniquement en ce qui concerne l’aménagement et la conservation des ressources fauniques de leurs boisés.
« On a toujours été travaillé avec les gens de la forêt privée. On a en commun de vouloir conserver la vocation forestière des propriétés et ainsi maintenir les habitats fauniques dans le sud du Québec », fait valoir Mme Avery. De son côté, Mme Collard, note que le profil des propriétaires a changé au fil des ans. « Auparavant, il y avait beaucoup de travail à faire pour promouvoir autre chose en forêt. Aujourd’hui, pour les propriétaires, la prérogative économique n’est plus aussi dominante. Il y a aussi la biodiversité, l’environnement, les changements climatiques, de même que l’idée de pouvoir léguer leur avoir à leurs enfants et petits-enfants. »
Programme bientôt révisé
Afin de refléter cette évolution, la Fondation travaille actuellement à une révision du programme Faune-Forêt sur terre privée. À quoi s’attendre des changements qui seront apportés? « On voit bien que les propriétaires veulent de plus en plus favoriser le maintien de la biodiversité dans les boisés, tout en continuant de récolter de la matière ligneuse. La révision se fait en ce sens », indique Mme Avery.
L’organisme souhaite également faciliter l’accès au programme pour le réseau forestier, dont les groupements forestiers et les conseillers forestiers indépendants. Comment cela pourrait-il se traduire ? Mme Collard évoque, par exemple, des plans d’aménagement qui tiennent compte de la biodiversité et de la faune, des travaux sylvicoles adaptés à la faune ou encore des mesures de mitigation. « On veut arriver avec des nouvelles activités qu’on pourra soutenir. Si un propriétaire est intéressé par la préservation de la faune, on veut que le conseiller forestier puisse l’accompagner. »
Et à quel moment ce programme révisé sera-t-il disponible ? Sans vouloir trop s’avancer sur une date précise, Mme Avery répond qu’il est souhaité de pouvoir mettre en œuvre une nouvelle version du programme au cours de l’année 2024.
La Fondation prévoit également offrir de la formation aux conseillers forestiers qui oeuvrent auprès des propriétaires. « On a une belle collaboration avec les conseillers forestiers, les agences de forêt privée et les groupements forestiers. », conclut Mme Collard.
Dany Rousseau
C’est en 1984 que la Fondation de la faune a été créée à l’initiative du gouvernement du Québec. Au départ, elle avait pour objectif l’acquisition et la préservation de milieux humides le long du fleuve Saint-Laurent. Trois ans plus tard, son mandat s’élargissait à la restauration de l’habitat des poissons avec la création du programme d’Amélioration de la qualité des habitats aquatiques (AQHA).
Et le secteur forestier dans tout ça ? Un peu de patience, car en 1989 voyait le jour un programme d’aide à l’aménagement des ravages de cerfs en milieu forestier. « Il s’agissait en gros de favoriser le maintien d’abris par le couvert forestier et l’entremêlement de la nourriture pour les cerfs. C’était une première action pour ce qui allait devenir l’un de nos piliers à la Fondation : la forêt privée », explique la directrice des programmes de la Fondation, ANNABELLE AVERY.
Gélinotte, tétras, bécasse, lièvres et autres, l’organisme a réalisé à compter des années 1990 une série de guides d’aménagement faunique à l’intention des propriétaires privés. Ces guides sont d’ailleurs toujours disponibles sur le site Web de la Fondation qui prévoit toutefois de procéder prochainement à leur mise à jour. « Le contenu est encore bon et les propriétaires peuvent toujours s’en servir. Comme plusieurs sont en noir et blanc, on veut juste les rafraichir et les rendre plus attrayants tout en mettant à jour le contenu scientifique des textes », indique AMÉLIE COLLARD, gestionnaire de programmes à la Fondation.
C’est bien connu, la réalité des propriétaires et de la forêt privée a grandement évolué à travers le temps et la Fondation a toujours été un partenaire de premier plan à cet égard. Au fil des ans, on a assisté à une professionnalisation des pratiques. L’un des jalons importants a certainement été la création, au début des années 2000, des Plans de protection et de mise en valeur (PPMV) des forêts privées.
De son côté, la Fondation a travaillé en étroite collaboration avec, notamment, les agences de mises en valeur des forêts privées et les groupements forestiers pour que les nouvelles façons de faire en matière d’aménagement forestier prennent également en compte la faune. « Les terrains en forêt privée sont riches d’une grande biodiversité. Nous soutenons la volonté des propriétaires de procéder à des travaux sylvicoles et de récolte. Notre rôle consiste toutefois à leur faire connaître des pratiques complémentaires qui concernent la faune », affirme Mme Avery.
Tel est l’objectif du programme Faune-Forêt sur terre privée qui offre une aide financière aux initiatives de protection et de mise en valeur des habitats fauniques en milieu forestier. Il permet aux propriétaires de boisés d’être mieux informés et soutenus techniquement en ce qui concerne l’aménagement et la conservation des ressources fauniques de leurs boisés.
« On a toujours été travaillé avec les gens de la forêt privée. On a en commun de vouloir conserver la vocation forestière des propriétés et ainsi maintenir les habitats fauniques dans le sud du Québec », fait valoir Mme Avery. De son côté, Mme Collard, note que le profil des propriétaires a changé au fil des ans. « Auparavant, il y avait beaucoup de travail à faire pour promouvoir autre chose en forêt. Aujourd’hui, pour les propriétaires, la prérogative économique n’est plus aussi dominante. Il y a aussi la biodiversité, l’environnement, les changements climatiques, de même que l’idée de pouvoir léguer leur avoir à leurs enfants et petits-enfants. »
Programme bientôt révisé
Afin de refléter cette évolution, la Fondation travaille actuellement à une révision du programme Faune-Forêt sur terre privée. À quoi s’attendre des changements qui seront apportés? « On voit bien que les propriétaires veulent de plus en plus favoriser le maintien de la biodiversité dans les boisés, tout en continuant de récolter de la matière ligneuse. La révision se fait en ce sens », indique Mme Avery.
L’organisme souhaite également faciliter l’accès au programme pour le réseau forestier, dont les groupements forestiers et les conseillers forestiers indépendants. Comment cela pourrait-il se traduire ? Mme Collard évoque, par exemple, des plans d’aménagement qui tiennent compte de la biodiversité et de la faune, des travaux sylvicoles adaptés à la faune ou encore des mesures de mitigation. « On veut arriver avec des nouvelles activités qu’on pourra soutenir. Si un propriétaire est intéressé par la préservation de la faune, on veut que le conseiller forestier puisse l’accompagner. »
Et à quel moment ce programme révisé sera-t-il disponible ? Sans vouloir trop s’avancer sur une date précise, Mme Avery répond qu’il est souhaité de pouvoir mettre en œuvre une nouvelle version du programme au cours de l’année 2024.
La Fondation prévoit également offrir de la formation aux conseillers forestiers qui oeuvrent auprès des propriétaires. « On a une belle collaboration avec les conseillers forestiers, les agences de forêt privée et les groupements forestiers. », conclut Mme Collard.
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Dernière édition
Mars 2024
